WMS Versus TMS
La question du TMS est souvent non posée dans la consultation initiale, dans l’étude du ROI sur les processus de la supply-chain on met en évidence des gisements non détectés et la valeur ajoutée apportée par un TMS dans la cadre d’un projet WMS.
UDW reprend cet article car la description globale est posée. Ayant l’expertise des éditeurs, car nos consultants sont passés chez ceux-ci, UDW peut vous apporter des réponses concrètes, ciblées et même si cet article est enthousiaste, il faut bien analyser les flux, les capacités des solutions avant de valider cette architecture. Aussi en terme de projet, on veillera à bien positionner des phases d’implémentation agiles, par solution, avec des gains associés et des processus ciblés. Beaucoup de clients sous-estiment la puissance de certains TMS et amènent de la complexité dans leurs projets.
Nous sommes à votre disposition pour réaliser un diagnostic.
Bruno Simonnet. Conseil en Urbanisation des SI. www.udw.fr
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L’intégration de solutions informatiques dédiées à la logistique évolue rapidement depuis une dizaine d’années. Si le WMS (Warehouse Management System) est dans sa période de gloire, la plus forte demande se situe au niveau du TMS (Transport Management System).
La mondialisation des marchés, les fusions-acquisitions de sociétés, l’accroissement du prix du baril appellent les entreprises à se doter d’outils performants pour connaître et réduire leurs coûts de transport tout en garantissant une qualité optimale des services logistiques.
Des indicateurs permettent de définir le choix d’une solution pour une entreprise; entre autres, le coût de la logistique et celui du transport par rapport au chiffre d’affaires généré.
Certaines entreprises, qui considèrent leur coût de transport comme négligeable, ne font pas appel à des solutions informatisées telles que le TMS. Par contre, les entreprises ayant un coût de transport élevé privilégieront le choix d’une telle solution et en font parfois le pilote du WMS.
L’avenir des éditeurs logistiques ne serait-il pas de mutualiser leurs offres en intégrant un WMS et un TMS qui formeraient un « SCES » (Supply Chain Execution System) concurrentiel à la couche d’exécution de la chaîne logistique de certains ERP? Certains d’entre eux se sont déjà lancés dans ce défi; d’autres sont en cours de préparation de cette proposition remplie de nombreux intérêts pour les chargeurs ou certains prestataires logistiques.
Le TMS traite essentiellement de trois fonctionnalités importantes :
• La planification et l’optimisation du transport;
• Le suivi et l’exécution du transport;
• La pré-facturation, la facturation, l’analyse et les rapports.
Et de plusieurs problématiques :
• Physique (air, mer, route, rail), générant des ruptures de charges;
• Moyen utilisé (en propre ou affrété);
• Type de produits (colis, palette, vrac);
• Conditions de transport (urgence, température, groupage).
Le WMS traite aussi de trois fonctions importantes :
• La réception;
• La préparation;
• L’expédition.
Ces problématiques sont essentiellement :
• Le type de produit et leur condition d’entreposage;
• Le niveau de stock;
• La gestion des unités logistiques des produits;
• L’optimisation des flux (produits et ressources).
Le choix d’une solution intégrée composée d’un WMS et d’un TMS apporte de nombreux intérêts.
Atout opérationnel
Tout d’abord, au niveau de la planification du transport : en intégrant les commandes des clients dans un TMS, la planification peut se faire de façon avancée. L’entreprise peut accentuer son groupage et piloter le WMS en ordonnançant les commandes ou proposer une cueillette globale de préparation par groupage qui serait éclatée sur le même quai. La priorisation des préparations de commandes peut être faite suite à la planification des tournées. Par exemple, l’ordonnancement des préparations des commandes suit celui des chargements. Nous pouvons parler de synchronisation avec l’activité de l’entrepôt. Les commandes peuvent être affectées et désaffectées à des chargements pour permettre un meilleur taux de remplissage des véhicules.
Le plan de transport n’est plus figé mais optimisé. Sachant que le taux de remplissage des véhicules est un KPI pour un gestionnaire de transport, on imagine ici le gain pour son activité. Pour les envois partiels, les commandes volumineuses peuvent être expédiées dans plusieurs véhicules. Le TMS définit le maximum de chargements et peut découper la commande en plusieurs morceaux transmis au WMS pour préparation en fonction d’une typologie de produits.
Pour les opérations de cross-docking en entrepôt, la gestion des véhicules en amont du cross-docking, l’enlèvement est primordial pour le départ des groupages ou l’éclatement en sortie d’opération. Le calcul du temps de traitement d’un cross-docking peut être effectué par un WMS et doit être intégré dans le plan de transport du TMS et ainsi gérer l’heure d’arrivée nécessaire du véhicule.
Atout prévisionnel
Une des grandes difficultés des chargeurs et des 3PL est d’anticiper la saisonnalité des ventes de leur client pour définir le besoin en transport. Intégrer des prévisions de commandes dans le TMS à l’aide des données historiques des préparations du WMS peut permettre une vision plus fine à moyen terme.
Au niveau des rapports et de la facturation, le calcul d’un coût global au niveau du transport et de la logistique d’une commande permet de connaître la marge logistique d’un dossier ou de définir un minimum de commandes pour un tarif dans le cas d’une logistique dédiée d’un client faite par un prestataire.
Atout technique
Techniquement, l’apport est significatif, les opérateurs travaillent sur une même base, une même architecture, voire la même ergonomie. Sa maintenance est d’autant plus aisée pour les DSI, sans parler des interfaces intégrées et donc simplifiées entre le WMS et le TMS.
Stephane Gatel.
Conseiller Groupe GCL
www.gclgroup.com